Objectifs du projet

Nous souhaitons offrir aux jeunes de 11 à 17 ans une occasion de partager leur vision d’une société plus solidaire dans le monde de « l’après COVID-19 ».

  • Comment pourrons-nous déconstruire les préjugés, cultiver le vivre-ensemble et nous remettre collectivement d’une distanciation qui a partiellement effrité le tissu social québécois ?
  • Quels seront les opportunités à saisir, les défis à relever, les enjeux prioritaires qui devront nous guider pour rebâtir la société de l’après COVID-19 ? 
  • Que pouvons-nous faire pour développer l’empathie, notamment dans nos interactions sur internet, et sensibiliser notre société aux enjeux sociaux exacerbés par la crise actuelle ?

Les innovations et actes de solidarités ont été nombreux pendant la pandémie, et nous souhaitons encourager et maintenir cet esprit de communauté. Nous sommes convaincus que les jeunes ont beaucoup d’idées, de rêves et d’émotions à partager qui vont en ce sens !

Consultez les artistes lauréats ci-dessous! 

Visitez la page Facebook de la Fondation pour découvrir toutes les œuvres reçues

« Solidarité »  par Marianne Bossé, 12 ans, Montréal

« Contrairement aux étoiles dans le ciel qui sont séparées par des années-lumière, nous sommes une société solidaire et soudée. Ce dessin représente des filles qui forment une étoile avec leurs doigts parce qu’il ne faut pas que la COVID-19 nous change au point de nous isoler. De plus, les mains représentent le signe de la paix. Pendant la pandémie, j’ai appris que « rien n’est facile, mais que tout est possible ». Un jour, nous dirons à nos enfants et à nos petits-enfants que nous avons survécu à ce terrible virus. »

« Elle et ailes » par Mathilde Chetaille, 16 ans, Québec

« “Elle et ailes” est une œuvre exprimant un besoin de symbiose entre la nature qui nous entoure et nous, les humains. Dans ce tableau, j’ai voulu illustrer un avenir meilleur où il y aurait un respect entre tous les êtres vivants produisant un état d’équilibre. Un futur post-Covid plus écoresponsable, où nous serions en harmonie avec la nature. L’amour de notre environnement naturel nous fera retrouver une complicité et une responsabilité écologique. »

« Ensemble » par Gabrielle Bérubé, 16 ans, Sainte-Julie

“Ma société solidaire, je l’imagine ouverte d’esprit.
Je l’aimerais réfléchie et diversifiée.
Alors sur ma feuille de papier, j’ai collé
et je me suis exprimée par écrit.”

« Pour ce projet, je me suis donné le défi d’utiliser le plus possible de papiers recyclés. Je voulais tenter de faire le moins possible de gaspillage. J’espère qu’avec les signaux que la terre nous envoie, nous allons comprendre en tant que société les erreurs que nous faisons. Si je devais décrire mon œuvre en un mot, je choisirais la diversité. C’est pourquoi j’ai créé des personnages uniques comme nous. Je trouve que les gens sont trop souvent étiquetés et classés dans des cases. Dans mon collage, tout le monde peut être qui il veut. Les personnages sont représentés avec de grands yeux et une bouche en cœur. Cela représente pour moi une société plus attentive et ouverte à la réalité des autres. En effet, pour certains, avant de régler un problème il faut d’abord savoir qu’il existe. Je souhaite vraiment une société qui apprend de ses erreurs et qui cherche sans cesse à s’améliorer. »

« Une classe, une famille » par Tinhinane Ramdani, 15 ans, Laval

« Durant le confinement, j’en ai profité pour lire des Webtoons. Je suis tombé sur un qui m’a particulièrement plu (Spirit Fingers). Celui-ci parlait de gens qui ont créé un lien par leur amour pour le dessin, spécialement les croquis. Peu importe leur âge, leurs corps, ils se sont réunis pour dessiner et créer un lien. Cela me rappelait la classe dans laquelle j’étais, où on s’entendait tous bien et on restait solidaire, peu importe nos différences. J’ai donc recréé un croquis d’une vieille photo que l’on a prise après avoir surmonté un gros projet en espérant qu’une fois que la Covid-19 passe, nous puissions tous nous revoir et mettre tout de côté pour espérer un bon futur. »

« Avançons en harmonie » par Victoria-Mae Carrière, 17 ans, Sainte-Thérèse

« Inspirée du kintsugi, un art japonais consistant à réparer un objet cassé en soulignant fièrement ses cicatrices avec de la poudre d’or, cette fresque nous invite à la résilience. Plutôt que d’ignorer les blessures causées par la pandémie, nous devons les accepter, sans nous laisser submerger et en ressortir plus forts.
Nous avons tous perdu quelque chose au cours du confinement. Nous partageons tous le deuil d’une période désormais révolue, morcelée en souvenirs épars.

La pandémie nous rassemble dans la même tourmente, mais nous amène aussi à prendre part à la reconstruction collective de la société.

Avançons en harmonie avec nos communautés et bâtissons une société multiculturelle ouverte d’esprit, dans laquelle nous marcherons main dans la main, tels des frères et sœurs.
Avançons en harmonie avec l’environnement, dont la beauté n’a d’égal que la fragilité de ses écosystèmes.
Avançons en harmonie, malgré les obstacles. Ressortons résilients et épanouis de chacune de ces épreuves, qui auront soudé les liens nous unissant. »

« Maison du futur » par Éléonore Huot, 13 ans, Montréal

« Tout d’abord j’ai voulu représenter une maison autosuffisante. D’où l’idée de la maquette. D’un côté on y trouve une commune autosuffisante et de l’autre comme la société devrait être dirigée d’après moi. Des légendes sont collés à la maquette. J’ai voulu transmettre que notre société doit changer pour le meilleur (et ce dans tous les aspects quelle présente.) J’ai gardé en tête la phrase : Penser Global , agir local pendant la création de la maquette. »

 

Pour découvrir les autres angles de la maison : https://bit.ly/Maison-Éléonore

Félicitations aux finalistes et aux lauréats! 

 

Pour plus d’informations sur le projet Vivre ensemble à l’école ou sur l’appel créatif « Imagine une société solidaire »,
communiquez avec Elise Derome, coordonnatrice de projets

Par téléphone

418-523-8585

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